RADIOGRAPHIE

Technique de la radiographie

La radiographie utilise les rayons X. Ils sont de la même famille physique que les rayons lumineux mais ils traversent la matière. La radiographie permet d’explorer simplement un grand nombre de structures : les os, la colonne vertébrale, le bassin, les articulations, les poumons, les sinus, les dents…

Il s’agit des examens radiologiques utilisant la technologie historique de tube à rayon X associé à une plaque.

Plusieurs incidences sont en général demandées pour bien analyser la partie anatomique : 3 incidences pour un genou par exemple pour visualiser les compartiments articulaires et les différentes pièces osseuses.

La radiologie conventionnelle est réalisée sur prescription médicale, réalisé par un manipulateur radiologique diplômé sur du matériel radiologique dédiée et certifié. L’examen est interprété par un médecin radiologue.

Les qualités des radiographies peuvent être améliorées par l’utilisation de produit de contraste dans certaines indications précises (à base d’iode pour l’exploration des reins, de l’utérus et des articulations).

Radiographie numérique

Cette évolution de la radiologie permet :

  • de diminuer les doses de rayons X utilisées
  • de lire les images sur ordinateur
  • de transmettre les images à distance
  • de consulter les images par internet
  • d’être plus écologique (les nouveaux films n’entrainent pas de pollution chimique).

Radioprotection

Les doses de rayons X délivrées au cours d’un examen sont très basses, aussi faibles que possible. Elles présentent un risque acceptable compte-tenu des bénéfices attendus. Néanmoins les femmes enceintes ou susceptibles de l’être doivent nous le signaler : nous mesurons le risque éventuel et mettons en place les précautions adaptées.

Pour la grande majorité des examens, les doses reçues et mesurées sont équivalentes aux rayonnements naturels auxquels toute personne est exposée dans sa vie (voyage en avion, séjour en montagne…).

Préparation de l’examen de radiologie

Pour de nombreux examens de radiographie, il n’y a pas de préparation particulière. Pour d’autres, il peut être nécessaire de recevoir un produit de contraste, faire une prise de sang.

Reportez-vous à l’ordonnance qui vous a été éventuellement remise lors de la prise de rendez-vous et appliquez exactement les prescriptions du médecin.

Si la préparation n’a pu être suivie nous vous demanderons de le signaler à l’équipe médicale avant l’examen : le médecin responsable prendra la décision adaptée à votre situation.

Déroulement de l’examen de radiologie

À votre arrivée, présentez-vous auprès de nos secrétaires pour la constitution de votre dossier administratif :

Dans tous les cas, munissez-vous :

  • de votre carte Vitale et de votre attestation de droit.
  • de l’ordonnance de votre médecin
  • Un moyen de paiement (CB, chèques français, espèces) si vous ne bénéficiez pas d’une prise en charge à 100%
  • des examens radiologiques précédents en votre possession et  éventuellement de vos comptes-rendus d’opération et d’hospitalisation
  • des produits de contraste qui vous ont été éventuellement prescrits lors de la prise de rendez-vous. Vous devez vous les procurer à la pharmacie et les apporter le jour de l’examen.
  • des résultats de votre prise de sang si elle vous a été prescrite lors de la prise de votre rendez-vous ou par votre médecin traitant

Lors de l’examen de radiographie :

Vous devrez absolument vous montrer coopératif: éviter de bouger ou de respirer quand on vous le demande sinon l’image sera floue comme dans le cadre d’une photographie. Il faudrait alors refaire les clichés.

Lorsque le médecin ou le manipulateur qui réalise l’examen vous le demande, vous devez inspirer sans exagération et bloquer votre respiration.

Après l’examen de radiographie :

Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier après l’examen.

Suivez scrupuleusement les consignes qui vous ont été données par le personnel médical.

N’hésitez pas à nous signaler tout évènement qui vous paraîtrait anormal.

Résultats de l’examen de radiologie

Dans la majorité des cas, un premier commentaire pourra vous être donné après l’examen par le radiologue.

Le médecin analyse et interprète les images puis établit un compte-rendu écrit.

Les images et les résultats vous seront remis le jour même par la secrétaire .

Nous vous demanderons de patienter environ une quinzaine de minutes après la fin de l’examen. Votre médecin qui a posé l’indication de l’examen de radiographie assurera le suivi de votre prise en charge. N’oubliez pas de le consulter avec les résultats.

Tous vos clichés radiographiques mammographiques ou échographiques sont archivés sur le serveur informatique sécurisé de notre PACS.

SCANNER

Technique du scanner :

Le scanner est un appareil qui produit des images en coupes du corps humain à des fins diagnostiques. Les renseignements apportés par cet examen sont très souvent déterminants pour porter un diagnostic précis et assurer une surveillance régulière d’une pathologie connue et traitée.

Il se présente comme une table d’examen qui coulisse dans un anneau ouvert et large aux deux extrémités.

Le scanner utilise des rayons X, comme les radiographies classiques. En matière d’irradiation, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients, compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée.

Les images obtenues sont reconstituées en trois dimensions au moyen des outils informatiques reliés à l’appareil.

Il n’y a pas de contre-indication absolue à un examen tomodensitométrique (ou scanner).

Les doses de rayons X délivrées sont faibles (nos appareils bénéficient d’un programme qualité garantissant les doses émises).

Toutefois, n’oubliez pas de signaler à notre équipe :

  • Si vous êtes enceinte (ou retard des règles), si le scanner est indispensable, des précautions seront prises par l’équipe médicale. La patiente pourra également se voir proposer une autre technique d’imagerie (échographie…).
  • Si vous êtes allergique (asthme, urticaire) en cas d’injection.
  • Si vous êtes insuffisant rénal ou cardiaque ou si vous êtes hypertendu, en cas d’injection.
  • Si vous êtes en cours de traitement d’une affection thyroïdienne, en cas d’injection.
  • Si vous êtes allergique à l’iode.

Préparation du scanner

Un examen sans injection ne nécessite pas de préparation particulière.

Par contre, pour les examens avec injection de produit de contraste, on peut vous demander d’être à jeun, de commencer à vous hydrater en buvant de l’eau, de faire un régime sans résidu ou encore une préparation colique. Dans ces cas-là, on vous demandera également de faire une prise de sang dont vous devrez impérativement nous apporter le résultat le jour de l’examen.

Mais tout ceci vous sera expliqué au moment de la prise de votre rendez-vous.

Déroulement du scanner

Vous serez installé, allongé(e) sur le dos, sur un lit qui se déplace doucement dans un large anneau pendant que les images seront enregistrées. Il peut vous être demandé de bloquer votre respiration pendant quelques secondes (20 secondes au maximum). Vous ne vous sentirez pas enfermé dans un tunnel, comme parfois en IRM.

Le manipulateur se trouvera dans une salle adjacente, derrière une vitre. Il vous verra et vous entendra tout au long de l’examen. Vous ne serez donc jamais seul. Il pourra intervenir à tout instant, si cela est nécessaire.

Bien entendu, votre collaboration sera essentielle pour que les images recueillies au cours de l’examen soient de bonne qualité : vous devez rester immobile et bien bloquer votre respiration si on vous le demande, de manière à ce que les images ne soient pas floues.

Durée du scanner :

L’examen est en général rapide, mais sa durée varie selon la région examinée. Il faut donc compter entre 5 et 20 minutes en salle.

Produit de contraste du scanner

 

Lorsqu’un produit de contraste est injecté, ce qui peut être nécessaire pour certains types d’examens, une contre-indication peut exister pour les patients souffrants :

  • d’insuffisance rénale ou cardiaque
  • d’affection thyroïdienne non traitée
  • de diabète ou d’allergies.

Par ailleurs, certains médicaments ne peuvent pas être associés aux produits de contraste.

Il est important de signaler si vous êtes :

  • sous anti-coagulants
  • sous aspirine
  • sous anti-diabétiques

Dans certains cas, un bilan sanguin vous sera demandé.

Lors de la prise de rendez-vous, les secrétaires médicales vous interrogeront soigneusement pour identifier des risques éventuels et la prise de médicaments anti-allergiques avant l’examen permettra d’éviter tout phénomène désagréable.

Après l’examen scanner :

Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier après l’examen.

Suivez scrupuleusement les consignes qui vous ont été données par le personnel médical.

N’hésitez pas à nous signaler tout évènement qui vous paraîtrait anormal.

Résultats de l’examen scanner

Dans la plupart des cas, un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen par le radiologue.

Le médecin analyse et interprète les images puis établit un compte-rendu écrit.

Les images et les résultats vous seront remis le jour même par la secrétaire .

Nous vous demanderons de patienter environ une quinzaine de minutes après la fin de l’examen. Votre médecin qui a posé l’indication de l’examen de radiographie assurera le suivi de votre prise en charge. N’oubliez pas de le consulter avec les résultats.

Tous vos clichés radiographiques mammographiques ou échographiques sont archivés sur le serveur informatique sécurisé de notre PACS.

MAMMOGRAPHIE

La mammographie est une radiographie des seins qui utilise des rayons X à faible dose. Elle est réalisée grâce à un appareil appelé « mammographe ». Celui-ci est doté d’un système numérique, permettant le traitement informatisé des images obtenues.

La mammographie sert surtout à dépister un éventuel cancer du sein. Elle peut être proposée :

  • lors d’une campagne de dépistage organisé ;
  • par votre médecin, pour un dépistage individuel ;
  • après la découverte d’une anomalie pendant un examen clinique des seins ;
  • dans le cadre d’une surveillance, après un traitement pour un cancer du sein.

Cet examen est pratiqué seulement avec votre consentement. Vous êtes donc libre de l’accepter ou de le refuser.

Préparation à la mammographie

 

Le jour du rendez-vous, respectez les conseils suivants :

 

  • n’appliquez ni crème, ni poudre, ni parfum, ni déodorant sous les aisselles ou sur les seins,. En effet, ces produits gênent parfois la réalisation de l’examen et l’interprétation des résultats ;
  • habillez-vous de façon à pouvoir enlever seulement le haut de votre tenue ;
  • évitez de porter des bijoux (chaîne, boucles d’oreilles), que vous devrez de toute façon enlever au moment de la mammographie ;
  • emportez tous les clichés et comptes rendus d’examens déjà réalisés pour vos seins (mammographies, échographies, imagerie par résonance magnétique ou IRM, résultats de biopsies, etc.) Cela permettra au médecin de comparer les images et les informations entre elles.

 

Déroulement de la mammographie

À votre arrivée, manipulateur radio vous interroge sur vos antécédents médicaux. Il vous demande également si vous êtes ménopausée, si vous suivez un traitement hormonal, etc.

Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être, il est essentiel de le signaler. En effet, des précautions particulières doivent être prises lors de l’examen, pour protéger le fœtus des rayons X.

Puis, vous entrez en salle d’examen et un manipulateur en radiologie vous invite :

 

  • à vous dévêtir totalement jusqu’à la taille ;
  • à vous positionner près du mammographe, généralement debout, plus rarement assise.

L’examen à proprement parler dure environ quinze minutes, et se déroule en plusieurs étapes :

  1. L’un de vos seins est posé sur une plaque qui fait partie du mammographe. Une seconde plaque vient se poser sur ce sein et l’aplatit de haut en bas. La compression permet d’obtenir une bonne qualité d’image et une irradiation moindre. Elle n’est pas douloureuse, mais peut être désagréable. Elle dure moins d’une minute.
  2. Le technicien se place derrière un écran protecteur. Il vous demande de ne pas bouger et de ne pas respirer pendant la réalisation du cliché, afin que celui-ci soit bien net. Puis, il actionne à distance le mammographe pour prendre une première image.
  3. Dès que la radiographie est enregistrée, la compression se relâche automatiquement.
  4. L’appareil pivote à 45 °C. Votre sein est alors placé de côté, toujours entre les deux plaques, pour obtenir une deuxième image en oblique.
  5. Le technicien répète les mêmes étapes pour l’autre sein. La mammographie peut aussi être complétée par un cliché de profil, ou centré sur une région particulière du sein.
  6. La personne qui a pris les images va vérifier leur qualité. Cela peut durer quelques minutes. Pendant ce temps, vous patientez dans la salle de radiologie, au cas où il serait nécessaire de reprendre l’un des clichés. Vous pouvez ensuite vous rhabiller.

Si le mammographe est un appareil de radiologie numérique, le déroulement de l’examen est identique. Les images obtenues apparaissent immédiatement sur un écran, et sont imprimées sur des films.

 

Après la mammographie

Une fois la mammographie terminée :

 

  1. Le radiologue vous examine. Il vérifie l’aspect des seins (peau et mamelons). Puis il les palpe ainsi que les aisselles, pour rechercher une tuméfaction et d’éventuels ganglions anormaux.
  2. Il analyse les clichés en salle d’interprétation.
  3. Il vous reçoit pour donner les résultats oralement
  4. La secrétaire remet les clichés, accompagnés du compte rendu.

Si vous avez réalisé l’examen dans le cadre du dépistage organisé, les images font systématiquement l’objet d’une deuxième lecture. Celle-ci, effectuée par un autre radiologue, sert à confirmer les résultats de la mammographie.

Par ailleurs, en cas d’anomalie repérée dans les clichés, des examens complémentaires peuvent être prescrits pour préciser le diagnostic :

  • échographie,
  • imagerie par résonance magnétique (IRM),
  • ponction ou biopsie.

Dans tous les cas, conservez les images et les résultats de vos mammographies, pour pouvoir les présenter lors d’un prochain examen.

ECHOGRAPHIE

Technique de l’échographie

L’échographie ou imagerie par ultrasons existe depuis les années 1970.

Elle permet un diagnostic rapide alors qu’il fallait mettre en œuvre auparavant des méthodes d’investigations plus lourdes.

Elle utilise des faisceaux d’ondes ultrasonores de fréquence élevée, inaudibles, émis par une sonde et transmis dans les tissus.

Ces sons se propagent à des vitesses différentes dans le corps en fonction des tissus qu’ils traversent. Ils se réfléchissent pour former une image de la région examinée.

Un ordinateur analyse ces informations qui permettent de reconstituer une image en coupe de la région examinée. Le renouvellement de ces images plusieurs fois par seconde permet d’obtenir une image dynamique, où l’on voit en continu l’organe balayé par la sonde, ou les mouvements à l’intérieur du corps.

Cette technique est excellente pour examiner l’abdomen de l’enfant et de l’adulte, les parties molles (muscles, articulations, sein). L’échographie permet d’explorer des organes superficiels (thyroïde) comme des organes profonds (foie, vésicule biliaire, pancréas).

Elle est aussi utilisée pour guider l’aiguille lors des ponctions.

Elle n’utilise pas de rayon X. Elle est donc non irradiante. Il n’y a pas de contre-indications particulières.

 

Préparation à l’échographie

Aucune précaution particulière car c’est un examen qui se pratique sans injection et en l’absence de rayonnement ionisant. Il est donc possible de reproduire cet examen échographique aussi souvent que nécessaire sans risque.

Pour les femmes, il est recommandé d’effectuer les échographies pelviennes en dehors de leur période menstruelle.

Avant l’échographie, Seuls deux examens sont concernés par une préparation préalable :

  • Echographie abdominale : être à jeun depuis 5 heures avant le rendez-vous. Pas d’arrêt des traitements médicamenteux en cours
  • Echographie pelvienne : se présenter vessie pleine (ne pas uriner pendant 2 heures avant l’examen ou boire 4 verres d’eau une heure avant l’examen)

Déroulement de l’échographie :

Vous serez allongé dans une pièce sombre pour faciliter la lecture des images.

Le médecin applique sur la peau un gel qui permet de supprimer la présence d’air entre la sonde et la peau (l’air empêche la transmission des ultrasons). Puis il mobilise une sonde sur la région à examiner. L’échographie fournit des images en mouvement, contrôlées sur un écran.

L’exploration peut nécessiter de suspendre la respiration pendant quelques secondes.

 

Pour être en contact immédiat avec la région examinée et améliorer la qualité des images, le médecin peut vous proposer de placer une sonde recouverte d’une protection stérile dans le rectum ou le vagin.

Durée : De 15 à 30 minutes selon la zone à explorer.

 

Résultats de l’échographie

Un premier commentaire pourra vous être donné durant l’examen par le radiologue.

Le médecin analyse et interprète les images puis établit un compte-rendu écrit.

Les images et les résultats vous seront remis le jour même par la secrétaire .

Il vous sera donc possible de repartir avec les résultats le jour même de l’examen.

Nous vous demanderons de patienter environ une vingtaine de minutes après la fin de l’examen.

Votre médecin qui a posé l’indication de l’examen assurera le suivi de votre prise en charge. N’oubliez pas de le consulter avec les résultats.

Tous vos clichés radiographiques mammographiques ou échographiques sont archivés sur le serveur informatique sécurisé de notre PACS.

IRM

Technique :

L’IRM ou imagerie par résonance magnétique fait partie des examens d’imagerie médicale à visée diagnostique tout comme la radiographie, l’échographie, le scanner ou la scintigraphie.

Cette technique permet de réaliser des images du corps humain en coupes dans différents plans de l’espace.L’IRM utilise un champ magnétique (aimant) et des ondes de radiofréquences (ondes FM).

Il n’utilise pas les rayons X : il n’y a donc pas d’irradiation.

Son principe consiste à réaliser des images du corps humain grâce aux nombreux atomes d’hydrogène qu’il contient. Placés dans un puissant champ magnétique, tous les atomes d’hydrogène s’orientent dans la même direction : ils sont alors excités par des ondes radio durant une très courte période (ils sont mis en résonance).

A l’arrêt de cette stimulation, les atomes restituent l’énergie accumulée en produisant un signal qui est enregistré, traité et restitué sous forme d’images par un système informatique.

Les images obtenues sont reconstituées en 3 dimensions au moyen d’outils informatiques.

L’IRM ne remplace pas les autres techniques d’imagerie, mais peut s’y substituer, voire les compléter.

Elle est utilisée pour :

  • La recherche de lésions infectieuses, inflammatoires et tumorales du cerveau
  • La recherche de hernies discales, de pathologies inflammatoires et tumorales de la colonne vertébrale
  • Le diagnostic des traumatismes liés au sport (genou, épaule, hanche, coude, poignet …)
  • L’investigation des problèmes veineux et artériels par un moyen non invasif
  • La recherche de lésions de l’abdomen (foie, rate, pancréas, reins …) et du pelvis (organes génito-urinaires féminins et masculins), le tout sans irradiation
  • L’examen des seins en complément d’un bilan sénologique

Contrairement au scanner, l’IRM n’utilise pas les rayons X.

La grossesse n’est pas une contre-indication à l’IRM. Toutefois, en application du principe de précaution, les femmes enceintes doivent signaler leur état de grossesse lors de la prise de rendez-vous : l’examen pourra être reporté sur la décision du médecin radiologue.

Attention ! certains examens nécessitent l’injection de Gadolinium, produit de contraste.

L’injection de produit de contraste est évitée chez les femmes qui allaitent.

L’injection de produit de contraste se discute au cas par cas.

 

Il existe des contre-indications formelles à l’IRM :

  • Le port d’un pacemaker ou pile cardiaque
  • Le port de certaines valves cardiaques
  • Les implants cochléaires
  • Les neurostimulateurs
  • Le matériel d’injection automatisé implanté (pompe à insuline par exemple)
  • Les corps étrangers métalliques intra oculaires(en cas de doute, une radiographie du crâne est demandée avant de passer l’examen)
  • Les clips neurochirurgicaux et vasculaires

D’autres contre-indications sont relatives et sont à l’appréciation du radiologue :

  • Les sutures avec fils métalliques ou agrafes
  • Les tatouages se situant sur la zone à étudier
  • Le matériel d’orthodontie, les prothèses dentaires
  • Les prothèses articulaires et matériels d’ostéosynthèse (vis et plaques pour fracture ou ostéotomie) ne sont pas une contre-indication pour cet examen mais ils perturbent considérablement les champs magnétiques pouvant rendre les images ininterprétables
  • Les éclats métalliques
  • La claustrophobie
  • Les patchs cutanés

La décision de réaliser l’examen est prise au cas par cas selon la gravité.

Lors de la prise de rendez-vous, les secrétaires médicales vous interrogeront soigneusement pour identifier des risques éventuels et la prise de médicaments anti-allergiques avant l’examen permettra d’éviter tout phénomène désagréable.

Préparation de l’IRM

Si vous êtes sujet à la claustrophobie ou angoissé à l’idée de passer un IRM, signalez-le à votre médecin, lequel pourra vous prescrire un calmant léger pour atténuer votre anxiété.

Il pourra également vous être proposé une rapide visite préalable des installations. Vous pourrez ainsi visualiser

Les conditions de réalisation de l’examen et surmonter votre appréhension.

Il n’est pas nécessaire d’être à jeun (sauf examen particulier) ni de cesser de prendre vos traitements médicamenteux habituels.

Avant l’examen:

  • le patient se déshabille dans une cabine.
  • Le patient doit enlever toute pièce métallique (bijoux, montre, lunettes, prothèses auditives et dentaires, piercing…)et déposer ses cartes magnétiques (bancaires…) afin d’éviter tout désagrément.
  • Il est recommandé d’aller aux toilettes avant d’entrer dans la salle d’examen, pour plus de confort

Déroulement de l’IRM :

L’IRM se présente comme une table d’examen qui coulisse dans un tunnel constitué d’un aimant très puissant.En fonction des examens à réaliser, l’injection d’un produit de contraste peut être réalisée afin d’améliorer la qualité des images.

Pendant l’IRM, le patient est allongé sur le dos.

Une antenne est placée au niveau de l’organe à visualiser puis le lit glisse automatiquement dans l’appareil.

La machine fait du bruit : de petits bouchons d’oreilles ou le port d’un casque anti bruit sont proposés afin d’améliorer le confort du patient.

Le patient doit rester immobile et respirer calmement afin que les images soient de bonne qualité.

Si cette immobilité n’est pas possible (anxiété, tremblement, etc..) le médecin peut décider de différer l’examen et demander un traitement préalable.

Des caméras et des micros permettent une surveillance constante par les techniciens d’imagerie qui peuvent communiquer à tout moment avec le patient.

Durée : L’IRM dure en moyenne de 20 à 30 minutes.

 

Produit de contraste

Pour améliorer les examens d’IRM, l’injection intraveineuse de produit de contraste se révèle souvent nécessaire voire indispensable en particulier pour l’étude du cerveau ou de l’abdomen.

Le produit de contraste utilisé à base de gadolinium présente  peu de contre-indication ou d’effet secondaire.

 

Résultats de l’IRM

Dans la plupart des cas, un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen par le radiologue. Le médecin analyse et interprète les images puis établit un compte-rendu écrit.

Les images et les résultats vous seront remis le jour même par la secrétaire .

Il vous sera donc possible de repartir avec les résultats le jour même de l’examen de radiographie.

Nous vous demanderons de patienter environ une quinzaine de minutes après la fin de l’examen.

Votre médecin qui a posé l’indication de l’examen de radiographie assurera le suivi de votre prise en charge. N’oubliez pas de le consulter avec les résultats.

EOS

Présentation de l’examen EOS

Le cabinet de radiologie du Point Médical propose depuis juin 2013, un système d’imagerie révolutionnaire de la colonne vertébrale et des membres inférieurs, unique en Bourgogne : le système EOS.

Comment fonctionne EOS ? 

Cette méthode d’imagerie « basse-dose » est une application directe des travaux du français Georges Charpak, prix Nobel de Physique en 1992, permettant une imagerie corps-entier très peu irradiante. Une radiographie de la colonne vertébrale avec EOS utilise 4 à 10 fois moins de rayons X qu’une radiographie standard.

Un logiciel spécifique est utilisé pour traiter les images obtenues et reconstruire en 3 dimensions la colonne et/ou les membres inférieurs afin d’obtenir des mesures semi-automatiques très précises.

Quel est l’apport d’EOS pour les patients et leurs médecins ?

Du fait de son caractère très peu irradiant, EOS est devenu la méthode de référence pour le suivi des scolioses de l’enfant. EOS permet désormais de surveiller plus fréquemment et plus précisément les scolioses de l’enfant et de l’adolescent, notamment en période de forte croissance.

EOS repose sur une méthode d’imagerie innovante « par balayage » permettant une imagerie d’une qualité incomparable par rapport aux radiographies standards (Comparaison dans l’image de droite « EOS-Telecolonne chez opéré »)

Pour la plupart des chirurgiens du rachis, EOS est désormais devenu l’imagerie de première intention pour ces mesures précises, semi-automatiques, réalisées debout, et permettant d’accéder notamment aux paramètres pelviens, véritable carte d’identité personnalisée de la statique du patient.

Le système EOS est également en phase de révolutionner l’imagerie des membres inférieurs et notamment de la hanche et du genou :

  • Grâce aux reconstructions 3D en position debout, EOS est à ce jour le seul système permettant de rectifier des erreurs de mesures insoupçonnables avec les radiographies standards, et pourtant potentiellement dommageables en cas de chirurgie de prothèses de hanche ou de genou.
  • Les mesures semi-automatiques, d’une précision égale voire supérieure au scanner, permettent au chirurgien de planifier son intervention d’une manière beaucoup plus précise.
  • L’imagerie EOS, contrairement au scanner, n’est pas artefactée par le matériel métallique. Elle permet ainsi une imagerie innovante des prothèses de la hanche et du genou en fournissant au chirurgien toutes les mesures nécessaires à la surveillance ainsi qu’au diagnostic d’une éventuelle complication.

Préparation de l’examen EOS

Cet examen EOS ne nécessite aucune préparation.

Il est seulement nécessaire de rester debout sans mouvement pendant la phase d’acquisition (10 à 20 secondes).

Le système est très large sans inquiétude y compris pour les claustrophobes

Déroulement d’un examen EOS

Le patient se place debout dans une cabine ouverte au centre de la machine. Il doit rester immobile pendant le passage de deux tubes à rayons X et de deux détecteurs situés dans les parois de la machine. On obtient simultanément des images de face et de profil, de la tête aux pieds. La machine fera un petit peu de bruit, mais à aucun moment ne vous touchera et vous ne sentirez rien.

 

L’acquisition des images est terminée en 10 à 20 secondes. Le technicien en radiologie travaille ensuite sur les images afin de fournir au médecin des images en 3 dimensions et des mesures précises, semi-automatiques de différents éléments anatomiques essentielles.

 

Les images obtenues à très faible dose de face et de profil simultanément de façon linéaire sans déformation ni agrandissement sont disponibles immédiatement.

 

Le technicien en radiologie utilise ensuite une console de traitement avec des logiciels de reconnaissance de forme qu’il applique à ces images afin de fournir au médecin des images en 3 dimensions. Ces mesures sont très précises, réellement dans l’espace, conformes à la réalité . Ce travail rigoureux et chronophage (de 20 à 30 minutes) nécessite des opérateurs formés et entrainés.

 

Plus d’informations sur : http://www.eos-imaging.com

 

Résultats de l’EOS

Le résultat sera communiqué au médecin qui a prescrit l’examen. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin.

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE et DEXA

Présentation de l’examen de densitométrie osseuse

Cette technique permet de calculer de façon très précise la perte de masse osseuse.

Le principe en est simple : un faisceau d’énergie traverse la structure osseuse.

La quantité d’énergie émise fait l’objet d’une mesure avant et après la traversée de l’os.

La différence entre les deux mesures indique la quantité d’énergie absorbée et renseigne sur la densité osseuse. Celle-ci est alors comparée à la moyenne d’une population normale, de même âge et de même sexe (appelé Z Score)  et au pic de masse osseuse (densité moyenne maximale du squelette, appelé T Score).

L’examen de densitomètre osseuse fournit les précisions densitométriques nécessaires à l’évaluation du risque de fracture et au suivi efficace des patients sous traitement.

Une perte de masse osseuse trop importante augmente le risque de fracture. Elle s’accélère au moment de la ménopause chez la femme.

A partir de l’âge adulte, les os du corps se décalcifient progressivement, les apports en calcium étant inférieurs aux pertes.

Chez la femme, cette disparition est plus rapide après la ménopause, surtout lorsque celle-ci survient précocement.

D’autres facteurs interviennent, comme le manque d’activité physique, le faible poids corporel, une alimentation pauvre en produits laitiers, certains médicaments (cortisone au long cours), l’hérédité, etc.

La décalcification excessive aboutit à l’ostéoporose, avec un risque de fractures invalidantes à répétition (poignets, vertèbres, col du fémur).

L’ostéodensitométrie utilise la technique des rayons X comme pour la radiologie standard.

La dose de rayons émise est extrêmement faible et ne présente pas de risque d’irradiation.

Néanmoins, par précaution, l’examen de densitométrie osseuse est déconseillé à la femme enceinte.

Par ailleurs, les patients ne doivent pas avoir eu, dans les 2 ou 3 jours qui précèdent, un examen de scintigraphie osseuse ou un examen du tube digestif.

Ceux-ci nécessitent en effet l’absorption de produits de contraste qui sont de nature à fausser les résultats d’une ostéodensitométrie.

Mesure de la composition corporelle, statut musculaire, quantification de la masse grasse

Il s’agit de la méthode de référence pour quantifier le pourcentage de masse grasse et sa répartition régionale au grammes près : bras, jambes, tronc, androïde(abdomen externe) , gynoide(cuisse, fesses) et viscérale (intra abdominale).

Cela mesure aussi la masse maigre constituée de muscles, organes et liquides ainsi que la masse osseuse.

L’examen dure 10 minutes et est très faiblement irradiant comme la densitométrie .

Les applications sont :

  • Dans le cadre de suivi diététique pour adapter un régime dans le cadre d’une remise en forme. Plus précise que la balance, cela indiquera le rapport muscle/gras et son évolution après régime et exercice physique. Une cartographie couleur complète les tableaux de calcul.
  • Dans le cadre de la médecine du sport, cela permet de vérifier l’évolution des masses musculaires, de leur répartition (entre cuisse droite et cuisse gauche pour un footballeur par exemple), cela mesure également l’indice de masse corporelle et la dépense énergétique au repos.
  • Dans certaines pathologies comme la sarcopénie (atrophie musculaire), l’anorexie, l’obésité, pathologies liées à la prise de traitements hormonaux substitutifs, de pathologies endocriniennes, de pathologies cardio-vasculaire en mesurant la masse grasse intra abdominale.

Préparation de l’examen de densitométrie osseuse

Vous devrez vous déshabiller pour permettre l’exploration du rachis lombaire, de la hanche et du poignet. Vous devrez ôter montre, bracelet et soutien-gorge.

Déroulement de l’examen de densitométrie osseuse :

L’ostéodensitomètre se présente comme une table de radiologie en position horizontale.

Vous serez installé(e) en position allongée. Pendant le déroulement de l’examen, le technicien reste à vos côtés.

Durée de l’examen de densitométrie osseuse : Entre 20 et 30 minutes

 

Résultats de l’examen de densitémotrie osseuse

Dans la plupart des cas, un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen par le radiologue. Le médecin analyse et interprète les images puis  établit un compte-rendu écrit.

Les images et les résultats vous seront remis le jour même par la secrétaire .

Nous vous demanderons de patienter environ une quinzaine de minutes après la fin de l’examen densitométrique.

Votre médecin qui a posé l’indication de l’examen assurera le suivi de votre prise en charge. N’oubliez pas de le consulter avec les résultats.

Vos clichés sont accessibles à tout moment.

Tous vos clichés radiographiques mammographiques ou échographiques sont archivés sur le serveur informatique sécurisé de notre  PACS.